Un diagnostic, des cibles : à actualiser
Un diagnostic, des cibles : à actualiser
À l’heure où, de toutes parts, nous sommes invités à confondre le possible réel avec le maigre halo qui entoure la réalité donnée, comment penser « le benjamin des grands concepts » (Ernst Bloch) ?
« On a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie . Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut pas les priver de ce qu’ils n’ont pas. » Dans quelle mesure ces affirmations fondent-elles l’internationalisme ? - Note de lecture et brouillon d’article (provisoires et, par conséquent, révisables) d’un travail en cours. Nouvelle version.
L’utopie ne serait, dit-on, qu’une éternelle chimère et chaque chimère une incarnation de l’éternelle utopie. De là cette sentence, inlassablement répétée : « Toutes les chimères se ressemblent et le même sort les attend. » À ces condamnations sans appel, l’utopie répond par l’insistance de ses questions...
Une disqualification de l’utopie par la science ?
Vraiment ?
Sous l’appellation de "socialisme utopique", on a pris l’habitude de ranger, pour nous en tenir au XIXe siècle, des auteurs et des doctrines si divers, que leur réduction au singulier doit susciter d’abord notre perplexité. Que révèle et dissimule cette appellation ? C’est une question d’histoire ; ce n’est pas seulement une question d’histoire.
Répliques à son essai : Le passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle (1995). Ci-dessous, la première partie : Une histoire libérale. Second article, seconde partie : Une histoire notariale.
Répliques à son essai : Le passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle (1995). Deuxième partie : Une histoire notariale.
À propos de mes deux bouquins - Congédier l’utopie ? et Convoiter l’impossible. L’utopie avec Marx, malgré Marx - entretien avec Toni Negri et Michel Vakaloulis.
Comment, malgré l’histoire stalinisée et massacrante du vingtième siècle et ses quelques prolongements au vingt-et-unième, prendre le communisme - l’utopie concrète - au sérieux ?
Daniel Bensaïd est décédé le 12 janvier 2010 à Paris, Ces quelques lignes ont été publiées sur le site du Monde diplomatique le 14 janvier 2010.